Salut et bienvenue.

Ici vous trouverez des infos sur l’un des auteurs le plus vénéré en France, Marcel Pagnol. Ce site traitera en particulier sa trilogie marseillaise qui s’agit de trois films, originellement des pièces de théâtre, qui s’appellent Marius, Fanny, et César. Je vous encourage de vous laisser tomber amoreux de ces histoires et son style.

Le Midi/Provence

Où M. Pagnol accrochait son chapeau…

Devoir par anticipation

Ecoute et regarde le vidéo de Bjork, “Wanderlust” sur ce site. Gardez l’idée de la musique d’une bande originale (soundtrack) comme vous lisez Marius. Le premier devoir est de développer une bande originale pour ce livre. Quelles chansons Marius choisirait-il pour Fanny? Fanny, si elle en faisait une pour Marius? Quelles chansonnettes accompagneraient toute l’histoire, scène par scène? Quelle musique de la ville au bord de la mer? Comment est-ce que cette musique changerait-elle du bar, aux rues, au navire?

Le picon-citron-curaçao

Voilà la scène célèbre dans laquelle César apprend à son fils Marius comment faire une boisson de “quatre tiers.”

Marius, 1926

César : Eh bien, pour la dixième fois, je vais te l’expliquer, le picon-citron-curaçao. (Il s’installe derrière le comptoir.) Approche-toi ! (Marius s’avance, et va suivre de près l’opération. César prend un grand verre, une carafe et trois bouteilles. Tout en parlant, il compose le breuvage.) Tu mets d’abord un tiers de curaçao. Fais attention : un tout petit tiers. Bon. Maintenant, un tiers de citron. Un peu plus gros. Bon. Ensuite, un BON tiers de Picon. Regarde la couleur. Regarde comme c’est joli. Et à la fin, un grand tiers d’eau. Voila.
Marius : Et ça fait quatre tiers.
César : Exactement. J’espère que cette fois, tu as compris. (Il boit une gorgée du mélange)
Marius : Dans un verre, il n’y a que trois tiers.
César : Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers !
Marius : Eh non, ça ne dépend pas. Même dans un arrosoir, on ne peut mettre que trois tiers.
César (triomphant) : Alors, explique-moi comment j’en ai mis quatre dans ce verre !
Marius : Ça, c’est de l’Arithmétique.